Parce que je préfère de loin la vachefly à la vache folle
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Vers une réintroduction des farines animales ?
Cela vous inquiète-t-il ?
A lire notamment :
Actualités du CNA (conseil national de l'alimentation)
Parce que je préfère de loin la vachefly à la vache folle
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Vers une réintroduction des farines animales ?
Cela vous inquiète-t-il ?
A lire notamment :
Actualités du CNA (conseil national de l'alimentation)
A dos de dino
Petit clown aime gambader, rêver, imaginer
A dos de dino, tout semble plus simple
Tout semble plus beau
A dos de dino
Adodediner
Joie et liberté à partager
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À dos de Lino
Dodelinons
En do
Do ré mi fa sol la si do
Le nez au vent
Les yeux dans les étoiles
Chevauchant en duo
Sympathique compagnon
À dos de Lino
Dodelinons
En do
Do ré mi fa sol la si do
(collection perso, collage 40x50cm)
Bonne fête à toutes les mamans
(Merci à Marine D pour son clin d'oeil qui m'a soufflé ce nouveau titre
"la dame à l'hibiscus")
Si la nuit les idées sont plus claires alors que le jour je m'égare
Il suffit simplement d'ouvrir mon regard
Là
Près de moi
Dans le silence
Sa main me parle
Girafioline
Une fiole d'étoiles taquines
Staccato d'une girafe en bottines
Et l'histoire se termine
Par un souffle volutes d'astres de la girafioline
(toujours en semi-pause)
(après 3 semaines un peu étranges, enfin l'heure de souffler et de pouvoir se reposer)
Je me regarde dans la glace. J'entends une petite voix me dire que c'est un geste narcissique. Je prends part à la réflexion : des images, des souvenirs, des situations défilent au-dessus de la tête sur un panneau transparent. Oui effectivement, dort en moi parfois une Narcisse. Je voudrai dire à cette voix que je m'en fiche - qu'aujourd'hui elle pourra me dire ce qu'elle voudra je ne me déstabiliserais pas... Mais l'image dans le miroir me happe, semblant s'écrier des "regarde-moi, regarde-moi !!".
Je m'approche doucement et m'exécute : je la regarde. Incompréhension, je me sens vide d'émotions, presqu'indifférente. C'est un sentiment bien étrange : l'image ne paraît ni laide ni belle. La voix me dit "pourtant c'est bien toi cette chose ni laide ni belle". Je lui lance ce regard courroucé, ces sourcils froncés qui accentuent chaque jour un peu plus une ride du lion déjà bien creusée... "Non ce n'est pas moi ! ce visage est sans vie, il est trop froid ...". Elle me répond alors que quelquepart je l'ai bien cherché...
Je regarde, tourne un peu la tête à droite puis à gauche, à gauche puis à droite. Je ne comprends toujours pas . Cette fille je ne la reconnais pas. La voix ne cesse de me répéter que c'est bien moi, elle semble sourire de me voir ainsi destabilisée. A y regarder de plus près, je discerne bien des éléments qui me sont familiers mais rien de suffisamment concret pour faire disparaître cette contrariété.
Désorientée...où sont ces yeux qui faisaient autrefois ma fierté ? Et cette chevelure dont je ne pouvais me passer ? Même ce nez qui m'a souvent complexée semble être différent. Le visage semble plus allongé totalement figé dans un tout inexpressif. Celle qui est en face de moi est une femme semblant avoir perdu une part d'humanité...
La voix me rappelle à l'ordre "mais si, c'est bien toi bêta, qui veux-tu d'autre que ce soit ???". Je bascule de nouveau la tête, en avant, en arrière, un peu sur les côtés....rien de rien, la mémoire semble effacée...Je me mets alors à grimacer: des millions de pattes d'oie se plissent, les sourcils se haussent, les sillons nésosagiens se creusent en remontant, formant deux grosses boules rosées bien bombées sur chaque côté.
La petite voix ricane "tu ressembles à une débile". Mais je continue, j'accentue les mimiques creusant le caractère disymétrique de mes traits. Le tout est parfois disgracieux, je m'entends même l'avouer à la petite voix- lui précisant au passage que "débile" n'est pas, à mon sens, le terme approprié. Je souris. Je souris, je ne me sens ni belle ni laide mais le sentiment d'étrangeté s'est effacé. Je me reconnais. Les mimiques semblent ouvrir une porte vers le plus profond de moi-même. Parfois je crains cette ouverture, je ne voudrais pas que mon visage deviennent un terrain de "lecture". Mais la petite voix intervient : "la vie intérieure est bien trop complexe pour se dévoiler entièrement sur un visage..."
Je souris et m'éloigne du miroir apaisée...
FF et la communauté de l'Arbre à Mots accepteront-ils toutes mes excuses
pour cette "désertion" passagère...
Reprendre le vol en route et un peu dans le désordre certainement
avec BATAPELLE de ountes passat
Un nouveau et drôle de moyen de locomotion estival
De même que le noyau doit se fendre
afin que le coeur du fruit se présente au soleil,
ainsi devrez-vous connaître la douleur.
Si vous saviez garder votre coeur émerveillé
devant les miracles quotidiens de votre vie,
votre douleur ne vous paraîtrait pas moins merveilleuse que votre joie.
Vous accepteriez les saisons de votre coeur,
comme vous avez toujours accepté les saisons qui passent sur vos champs...
Et vous veilleriez avec sérénité
durant les hivers de vos chagrins.
Khalil Gibran
poète libanais
né à Bcharré en 1883
décédé New York en 1931
dont les bénéfices ont permis
la réalisation du rêve d'un enfant malade.
Pour plus d'informations :
recueil disponible ICI