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11 juin 2013 2 11 /06 /juin /2013 10:22

Elle était loin et pourtant si près...

Si son corps végétait par l'impossibilité peu à peu imposée

Son esprit ne prenait aucun repos

Emergeant d'une cohue de pensées

La réflexion aboutit à une conclusion en quelques mots

Le "vouloir trop" empêche de concrétiser...

 

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19 janvier 2013 6 19 /01 /janvier /2013 09:30

Pouvait-il comprendre combien sa présence empoisonnait sa vie ?

ELLE qui s'était imposée dans sa vie et dans la sienne ?

Il n'avait rien demandé mais elle non plus.

 

Les questions fusent en elle :

Ne voit-il pas, ne veut-il pas voir ou ne peut-il pas voir ?

A-t-elle le droit de lui imposer cette présence envahissante et contraignante?


  Son indifférence lui cause une telle souffrance qu'elle se perd.

 

Et pourtant il n'y a qu'elle à pouvoir gérer le problème

La solution est en elle et donc en ELLE....

 

******************************

j'ai écrit ce texte il y a près d'un an

et il est hélàs toujours d'actualité

la présence de ce ELLE est heureusement moins forte...

 

 

 

 

 

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9 juillet 2012 1 09 /07 /juillet /2012 20:22

Je m'en fiche chantait-elle improvisant une drôle de danse

avec des gestes semblant jeter derrière-soi l'invisible

entassant dans un coin les cartons alourdissant le quotidien

Je m'en fiche, je veux vivre continuait-elle dans sa gaieté sereine

Souriant à tout vent aux murs et choses familières de la maison

Je m'en fiche pensant à toutes ces choses folles que la vie peut lui offrir

-à condition de vouloir la construire

Je m'en fiche balayant la naissance de ces fichues réflexions

qui lui apporteraient parfois tant de désillusions

En attendant, elle savoura ces courts instants

Ecoutant cette fantaisie lui permettait de crier de manière hypocrite (ou non)

"oui je m'en fiche"

**************************************************************

Juste un petit mot pour vous remercier de votre présence pendant cette longue pause

Des mois de silence et puis un jour les émotions et axes de réflexions, jusque là enfermés, sont venus se coucher sur des petits carnets, carnets de mots et non de dessins. Le besoin d'expression s'est donc matérialisé de manière différente, renversant par là même, une habitude qui m'habitait depuis depuis 8 ans déjà...

Merci de votre fidélité :)))

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23 novembre 2011 3 23 /11 /novembre /2011 12:22

Elle n'avait jamais aimé le blanc, trop fade, trop neutre. Elle aimait les couleurs de la Nature, celle dont on devine la sève insufflatrice d'énergie. Dans sa vie, le blanc n'existait pas. Son visage n' était jamais blanc, une peau hâlée et un corps résistant aux maladies. Son cerveau ne connaissait pas non plus le blanc, il ne cessait de s'activer - surtout la nuit, agitant ses sommeils pour mémoriser jusqu'aux détails.

 

Attablés depuis un moment, son interlocuteur de droite lui posa une question des plus simples. Tellement simple qu'elle s'entendit lui demander de répéter. Elle avait bien entendu. Un coup de tête à gauche pour reprendre ses esprits, un mouvement balancier de cheveux (comme à la télé) mais RIEN :  le blanc. Le temps écoulé paraissait interminable, il lui semblait s'être posée tant de questions avant de formuler une réponse. Le blanc avait-il vraiment une couleur ?

 

Une petite phrase - bien trop simple- mit fin à ce début de conversation. L'interlocuteur baissa la tête puis s'adressa à la personne à sa droite jusqu'à la fin de la soirée. Elle n'eut plus à parler du repas - ce qui la soulagea - se contentant de sourire à droite et à gauche comme si elle avait pu suivre les dialogues de loin.

 

A peine rentrée, elle décida de ressortir. Sur la terrasse. L'air y était encore très doux, elle s'allongea sur sur le premier transat et, sans fermer les yeux, les images de la soirée défilèrent sur l'écran géant des voix et images intérieures.

 

Une pause à "l'incident".

 

Elle revit le "blanc" dans son esprit, l'angoisse s'échelonnant d'un cran, face à ce vide curieux. Comment auraient-ils pu comprendre ces "blancs". Là devant l'écran imaginaire, les réponses paraissaient claires : elle aurait dû répondre ceci ou cela, comme ceci, comme cela.

 

Son interlocuteur aurait été ravi, peut-être l'aurait-il même trouvée intéressante...

 

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28 octobre 2011 5 28 /10 /octobre /2011 08:22

Rien qu'à l'idée de me lever je suis déjà fatiguée. Pas envie de lire, pas envie de regarder la télé. Les minutes ne cessent de défiler et toujours aucune envie de me lever...

 

A droite puis à gauche, le regard se balade. Un vague sentiment d'ennui, là allongée dans le lit...Toujours pas d'envies...Lorsque j'entends des petites voix, des petites voix qui viennent des placards. Oui c'est bien ça, les placards devant moi me hèlent : "regardez-nous, regardez nous !!!

 

Celui de gauche me dessine un cheval pendant que celui de droite commence une ligne sinueuse évoquant un corps de femme."Mais non, mais non" me répond le placard "ce n'est pas un corps de femme, regarde plus haut".


Plus haut, une drôle de ligne...bof, je ne vois pas vraiment plus. Soudain la révélation, c'est un renne !! Pendant ce temps, le regard  se dirige lentement vers le bas et là c'est l'image de la femme qui l'emporte ..."Une femme dans un corps de renne" s'écrie en silence mon esprit  alors que Monsieur Placard refuse cette vision et s'obstine avec déraison


Une autre voix - une forte, une vraie, celle-là - met fin à la querelle : c'est celle de mon mari, scientifique et cartésien. Il ne comprendrait en rien un dialogue avec un placard voisin de regard...Alors je fais comme si je faisais rien en lançant un clin d'oeil invisible à mon nouveau copain.

 

Et je m'entends répondre - avec une voix qui porte, une vraie voix : "Oui oui, tout va bien !!!"

 



 

 

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28 juin 2011 2 28 /06 /juin /2011 19:22

ELLE s'invita de manière insidieuse pensa-t-elle. Et pourtant, avec un seul geste de recul, une petite remontée dans le temps, il était possible de répertorier les signes d'une arrivée proche.


Les sentiments à son égard étaient confus. Parfois proche de la haine. Des sentiments négatifs qui lui permettaient de la rappeler à l'ordre : après tout  elle était en vie !! Des sentiments qui confirmaient qu'ELLE n'était pas qu'une chimère inventée de toute pièce par LUI, un cerveau fatigué des aléas, en proie aux angoisses et profondément seul. Lorsqu' ELLE s'invitait, elle se retranchait dans les quartiers ombrageux où la solitude est bien souvent reine. Seule avec ELLE, une vision proche du cauchemar.


Elle le lui reprochait souvent mais appréciait parfois de manière étonnante cette retraite "forcée".

Parfois - non souvent -  elle se posait des questions comme celle-ci : puis-je différencier ELLE de LUI ?? Puis-je différencier ELLE de LUI et lui ? Comment peut-IL l' avoir (ELLE) ainsi laissée prendre prise sur le TOUT ?


Il arrivait parfois à elle de le taper, ce petit lui, qui n'était qu'un simple messager de LUI.

Elle attendait le soleil qui la chasserait ELLE. Ou bien attendait-elle que LUI chasse ELLE pour qu'elle puisse enfin retrouver la chaleur et le réconfort.


ELLE introduisait toujours le doute, un rappel à l'ordre dans les certitudes auxquelles parfois nous ressentons le besoin de nous raccrocher pour éviter une chute. Toutes les chutes ne sont pas négatives. Bien au contraire certaines permettent un réveil, un réveil vers elle...

 

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18 mai 2011 3 18 /05 /mai /2011 09:44

Si la nuit les idées sont plus claires alors que le jour je m'égare

Il suffit simplement d'ouvrir mon regard

Près de moi

Dans le silence

Sa main me parle

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10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 18:44

Je me regarde dans la glace. J'entends une petite voix me dire que c'est un geste narcissique.  Je prends part à la réflexion : des images, des souvenirs, des situations défilent au-dessus de la tête sur un panneau  transparent. Oui effectivement, dort en moi parfois une Narcisse. Je voudrai dire  à cette voix que je m'en fiche - qu'aujourd'hui elle pourra me dire ce qu'elle voudra je ne me déstabiliserais pas... Mais l'image dans le miroir  me happe, semblant s'écrier  des "regarde-moi, regarde-moi !!".

 

Je m'approche doucement et m'exécute : je la regarde. Incompréhension, je me sens vide d'émotions, presqu'indifférente. C'est un sentiment bien étrange : l'image ne paraît ni laide ni belle. La voix  me dit "pourtant c'est bien toi cette chose ni laide ni belle". Je lui lance ce regard courroucé, ces sourcils froncés qui accentuent chaque jour un peu plus une ride du lion déjà bien creusée... "Non ce n'est pas moi ! ce visage est sans vie, il est trop froid ...". Elle me répond alors que quelquepart je l'ai bien cherché...

 

Je regarde, tourne un peu la tête à droite puis à gauche, à gauche puis à droite. Je ne comprends toujours pas . Cette fille je ne la reconnais pas. La voix ne cesse de me répéter que c'est bien moi, elle semble sourire de me voir ainsi destabilisée. A  y regarder de plus près,  je discerne bien des éléments qui me sont familiers mais rien de suffisamment concret pour faire disparaître cette contrariété.

 

Désorientée...où sont ces yeux qui faisaient autrefois ma fierté ? Et cette chevelure dont je ne pouvais me passer ? Même ce nez qui m'a souvent complexée semble être différent. Le visage semble plus allongé totalement figé dans un tout inexpressif. Celle qui est en face de moi est une femme semblant avoir perdu une part d'humanité...

 

La voix me rappelle à l'ordre "mais si, c'est bien toi bêta, qui veux-tu d'autre que ce soit ???". Je bascule de nouveau la tête, en avant, en arrière, un peu sur les côtés....rien de rien, la mémoire semble effacée...Je me mets alors à grimacer:  des millions de pattes d'oie se plissent, les sourcils se haussent, les sillons nésosagiens se creusent en remontant, formant deux grosses boules rosées bien bombées sur chaque côté.

 

La petite voix ricane "tu ressembles à une débile". Mais je continue, j'accentue les mimiques creusant le caractère disymétrique de mes traits. Le tout est  parfois disgracieux,  je m'entends même l'avouer à la petite voix- lui précisant au passage que "débile" n'est pas, à mon sens, le terme approprié. Je souris. Je souris, je ne me sens ni belle ni laide mais le sentiment d'étrangeté s'est effacé. Je me reconnais. Les mimiques semblent ouvrir une porte vers le plus profond de moi-même. Parfois je crains cette ouverture, je ne voudrais pas que mon visage deviennent un terrain de "lecture". Mais la petite voix intervient : "la vie intérieure est bien trop complexe pour se dévoiler entièrement sur un visage..."

 

Je souris et m'éloigne du miroir apaisée... 

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19 février 2011 6 19 /02 /février /2011 19:22

Connaissez-vous Dina, la petite squatteuse de transat ? Elle y a pris place pendant tout l'hiver, s'y roulant agréablement à chaque rayon de soleil de la journée.

Cette après-midi me rappelle un air de printemps, des rayons de soleil sans nuages, une douce chaleur. Malgré une fichue migraine, je décide de poursuivre ma lecture sur la terrasse.

Je change de place au transat, vais chercher un petit matelas puis décide de me préparer un thé ( ce serait dommage de se relever quelques minutes après)

Lorsque je reviens Dina a déjà pris toute la place, je la chasse...

Je reviens avec mon thé bien décidée à ne laisser personne m'importuner.

Dina passe, repasse, elle se roule à mes côtés... Je la regarde derrière mes lunettes de soleil. Comme si elle savait que je la regardais , elle s'approche et saute.

Grip grip sur mes collants, elle passe, repasse puis trouve un petit coin entre mon corps et les accoudoirs.

Je poursuis ma lecture entre deux gorgées de thé, la main gauche sur Dina que j'entends ronronner..

Une bien belle journée !!


dina.JPGCette petite chatte n'est pas à nous mais passe la quasi totalité de sa journée dans notre jardin,

à nous observer par la porte-fenêtre, nous attendre sur le paillasson devant la porte d'entrée

ou carrément dans le patio lorsque la porte est restée ouverte...

Sur la photo, elle est allongée sur le matelas framboise du transat

 

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28 décembre 2010 2 28 /12 /décembre /2010 18:22

J'ai fait le plein de sourires, de rires

de  bonheur et bonne humeur

J'ai fait le plein de gourmandises salées ou sucrées

les papilles semblent rassasiées

J'ai fait le plein de chaleur, accolades, baisers ou embrassades

sans oublier toutes ces images qui emmènent les songes en ballade

J'ai fait le plein de papiers d'emballages

ramassant ici et là ce qui servira à de prochains collages

J'ai fait le plein, le trop plein

Je suis désormais épuisée

Et dans quelques jours il faudra recommencer

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  • : Galerie SOLYZAAN
  • : Bienvenue sur le blog d'une nana débordante d'imagination.... Les illustrations sont une véritable passion... Celles qui laissent s'exprimer les émotions... Fantaisies, espiègleries, facéties... Bonne humeur, images du bonheur, Je ne suis pas poète Mais avec les textes, je m'entête, Excellent moyen d'exorciser le manque de mots Heureusement, il y a des partages avec de vrais poètes et là c'est vraiment chouette !!!
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