Galerie SOLYZAAN

Une réflexion : dans la société d'aujourd'hui, il me semble que le bonheur n'est pas vendeur (mais peut-être que je me trompe !!). Un film, un texte, un livre qui aurait pour thème le bonheur avec de la douceur sera critiqué comme étant de la guimauve. Les personnes qui croient au bonheur sont souvent traitées d'idéalistes voire de simplettes, un peu mièvres, un peu fleur bleue...

D'un autre côté, une oeuvre qui détonne est souvent en décalage important avec la société, une chose un peu "trash": plus elle dérange, plus on s'en souvient...beaucoup d'oeuvres sont grises, reflets de tourments incessants, de questionnements intérieurs déchirants....

Et pourtant d'un point de vue "social",  une personne qui affichera ses chagrins, ses blessures fera fuir les autres -  comme si le malheur pouvait être contagieux ("pas envie d'entendre ses jérémiades, il va me filer le bourdon...").

Il me semble que personne ne se complait dans le chagrin et aspire plus ou moins au bonheur,  alors pourquoi le concept du bonheur ne semble pourtant pas vendeur ???

Les jours où les tracas de la vie quotidienne s'agglutinent, j'ai parfois besoin de lire ces oeuvres "simples" qui ne me renverront pas à mes soucis, ou simplement de regarder un de ces films "tranquilles". Pas la tête suffisamment reposée pour des oeuvres plus "intenses" qui amènent à la réflexion...est-ce à dire qu'une oeuvre "tranquille" ne peut pas amener à la réflexion, je ne sais plus... quelquefois j'ai l'impression que nous sommes entourés de trop de clichés.... 

Et vous qu'en pensez-vous ??

Chez mon amie Marie-Pétronille, poéteuse songeuse, les Rolling Balls n'amassent plus les poussières de l'oubli...Elles vivent à travers ses mots ...

Boules qui roulent
N’amassent pas mousse
Mais me chamboulent 
Et se détroussent
Au cœur des tapis verts
De l’hiver

Roules qui boulent
Me fichent la frousse
Et se blackboulent
Pleines de mousse
Au cœur des envies claires
Coup d’éclair

Boules qui moussent
N’amassent pas foule
Poussent et repoussent
Mais se défoulent
Au cœur de ses yeux pers
Paratonnerre

Boules qui roulent
Se font toutes douces
Me tourneboulent
Me plantent un pouce
Au cœur

Marie-Pétronille
http://aaimepaix.over-blog.com

Près d'Ondine
Les ombres mutines
Serpentinent
Le long d'un lac bleu argenté
Accompagnant les reflets
De doux souvenirs d'été
Invitation pour toutes les âmes câlines
à l'espoir de toute une vie à s'aimer


 

Cupidon, personnage de la mythologie latine (Eros en grec) est le dieu de l'Amour .
 On dit aussi qu'il serait né du chaos.

Mais d'après le plus grand nombre des poètes, il serait le  fils de Mars (Arès en grec, dieu de la guerre et de la destruction) et de Vénus (Aphrodite en grec).

"Dès qu'il eut vu le jour, Jupiter, qui connut à sa physionomie tous les troubles qu'il causerait, voulut obliger Vénus à s'en défaire. Pour le dérober à la colère de Jupiter, elle le cacha dans les bois, où il suça le lait des bêtes féroces. Aussitôt qu'il put manier l'arc, il s'en fit un de frêne, employa le cyprès à faire des flèches, et essaya sur les animaux les coups qu'il destinait aux hommes. Depuis il échangea son arc et son carquois contre d'autres en or.

Cupidon est chargé par Vénus, jalouse de la beauté de Psyché, de rendre amoureuse la jeune fille du mortel le plus méprisable. Mais il tombe lui-même amoureux de Psyché. Il la rejoint la nuit, lui demandant de ne jamais chercher à connaître son identité. Piquée par la curiosité, Psyché profite du sommeil de son amant pour allumer une lampe mais celui-ci se réveille et s'enfuit. Elle parviendra à le retrouver au prix de toutes sortes d'épreuves.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Cupidon

La flèche de Cupidon est censée transpercer les coeurs et les rendre amoureux.

Il a plu toute la nuit
Inondant puits et millepertuis
Alors ce matin
Je ne vais pas arroser
Les plantes du jardin
Non, je vais profiter
Des jours de vacances
Des jours d'insouciance
Lire, jouer, rêver
Telle une danse
Arroser nos petits jardins intérieurs
En profitant des petites fleurs
Chères à mon coeur
Celles qui, au fil des jour
Me comblent de tout leur amour
Je vais faire pousser
Les inoubliables souvenirs
Des rires et des sourires
Sortir, frémir de plaisirs
Enraciner les bonheurs
Dans nos petits jardins intérieurs